« Jules-Claus regarda le vieil homme trapu s’en aller de sa démarche lourde. Il observa cet homme si humble, qui n’oubliait jamais de remercier, qui préférait donner la première place et se mettre en retrait, qui avait une ressource inépuisable de prévenance, de bienveillance et de gentillesse. Ce monsieur aurait pu faire une seule bouchée d’un lutin. Mais non, il les traitait toujours avec un infini respect, d’égal à égal. Il avait eu l’immense privilège quelques Noëls derniers d’accompagner Santa Claus lors de la grande distribution de cadeaux et il en avait conclu que pour rien au monde il ne changerait de métier. Il n’y avait rien de plus beau que de travailler pour ces magnifiques petites têtes insouciantes qui, la nuit du réveillon, laissaient parfois un modeste cadeau, une attention au pied du sapin pour le Père Noël. Santa Claus à chaque fois, devant chaque dessin, chaque babiole, chaque petit mot laissé aux pieds du sapin à son intention était heureux. C’était quelque chose de voir ce vieil homme ému ! »

En attendant Noël, je partage avec vous une citation de « La petite fille qui ne croyait plus au père Noël.  »

J’avais envie dans ce livre de recréer cette ambiance de fabrication des jouets, dans la grande usine du père noël. Me croirez-vous si je vous dis que c’est Santa Claus lui-même, qui m’a tout expliqué et qui m’a présentée à ses gentils lutins?