Vous souvenez-vous? je vous avais raconté ma visite au musée de l’école à Carcassonne. Une visite dont je me souviendrai, tant elle a éveillé quelques beaux souvenirs enfouis de mon enfance.
Mais je n’avais pas terminé de vous relater ma visite. Je m’étais promis de partager avec vous un texte – affiché sur un mur du musée – qui était donné à lire aux enfants de l’école primaire de l’époque. Il parle des vertus du travail.

Le travail, dirigé par l’intelligence, porte l’abondance dans chaque famille. L’économie conserve ce que le travail a produit. Le bon emploi du temps et des forces multiplie ces moyens et en accroit la puissance. La tempérance, qui conserve la santé, ajoute de nouvelles forces et des ressources toujours nouvelles. Ainsi, l’homme industrieux et sage devient l’artisan de sa propre fortune. Heureux et tranquille, il élève sa famille, et, par son activité, il contribue à l’ordre et au bonheur de la société, qui ne subsiste en paix que par le travail, l’industrie et la pratique de toutes les vertus.
Bientôt, vous sortirez de l’enfance et vous devrez choisir un état, puisque comme vous venez de le voir, le travail est la condition nécessaire de l’homme. Oui, mes amis, c’est le travail qui assure à l’homme sa subsistance de tous les jours et qui prépare le repos de sa vieillesse. C’est le travail qui éloigne la pauvreté. C’est par lui que les enfants grandissent à l’abri des vices et de la misére, deviennent à leur tour des citoyens utiles ; c’est le travail enfin qui nous procure l’aisance, la considération, la protection des lois et la plus noble indépendance. Que l’homme honore donc sa profession par la vertu, dans quelque état que la Providence l’ait placé.
Tous les états sont honorables, s’ils sont utiles. Tout homme sera honoré s’il est vertueux, et la vertu devient une récompense parce que l’artisan laborieux, frugal, économe et fidèle ne peut manquer de prospérer dans ses entreprises. En un mot, étudiez soigneusement ce qui a un rapport avec votre profession, et vous deviendrez habiles ; soyez laborieux et économes, et vous deviendrez riches ; évitez les excès de l’intempérance, et vous conserverez votre santé ; pratiquez toujours la vertu et vous serez heureux.
C’était quand même la belle école, non?
Oui c’était la belle école et la belle époque…
Aujourd’hui c’est pas mal non plus mais il n’y a plus vraiment de respect…
Mais il faut bien vivre avec son époque ! Merci pour ce partage ma chère Venessa ! Bisous 😚
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C’est une école que j’apprécie aussi. Mais les choses ont beaucoup évolué avec les nouvelles technologies . Beaucoup de conséquences effectivement…
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Merci d’avoir répondu à mes commentaires ! Cela m’a fait plaisir ! Gros bisous à toi 💗
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Bonne journée Cécile. À bientot.
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